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Poésie Illusoire
18 mars 2007

Flash

Les ailes se brisent
Dans un clic enivrant
Et ces quelques secondes restent immortalisées
Sur la pellicule de nos âmes
En guise de passé.

C'est plus fort qu'elle.
Son coeur en redemande.

Ces cicatrices vertes que les dieux implorent,
Elle les a teintes.
Pour les cacher.

Faible odeur de court-circuit

Je crie pour la guider mais je n'ai plus
Qu'une voix soluble qui augmente sa peur.

Sa peur.
Elle ne la voit plus tant elle y est habituée.

Et moi je n'ai qu'un flash rouge
Devant les yeux
Je les vois, moi.

Les doigts de septembre la bouffent
Jusqu'à s'éprendre totalement de son corps
C'est ce qu'elle voulait mais son âme,
Son âme, étrangement s'en remord.

Ses traces, ces griffures dans le ciel,
Ce ne sont pas les avions,
Ce sont ces ongles qui se vengent,
Ses ongles qui griffent le firmament d'un coup sec

Sec comme son coeur.

Et moi j'ai toujours la verdure qui trône sur ses bras
Comme souvenir, en photo-polaroid.
Flash obsédant.

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